Déficit cognitif léger

Le trouble cognitif léger désigne un état cognitif "intermédiaire" entre la perte naturelle, due à la vieillesse, de facultés intellectuelles et les altérations fortes des maladies neurodégénératives, notamment Alzheimer. D’ailleurs, les patients souffrant de troubles cognitif léger ont davantage de risque de contracter une démence, à tel point que certains spécialistes proposent d’oublier l’appelation de « trouble cognitif léger » et de la remplacer par « maladie d’Alzheimer débutante ».

Distinction entre trouble cognitif léger, vieillissement et démence

Avec l’âge, un individu perd, peu à peu, plusieurs de ses facultés intellectuelles, concernant notamment la mémoire. C'est une étape normale du processus de vieillissement. Toutefois, il se peut que cette perte des capacités mentales soit plus importante qu'elle ne devrait l'être, on parle alors de trouble cognitif léger.

En moyenne, un patient atteint de ce trouble a 10 fois plus de risques de développer la maladie d’Alzheimer. Cette phase correspond, en fait, au stade précoce de la neurodégénérescence. Toutefois, tout le monde n'évolue pas toujours vers la démence.

Le trouble cognitif léger présente des similitudes avec la maladie d’Alzheimer, puisque des analyses par imagerie cérébrale révèlent la présence de plaques amyloïdes, caractéristiques des démences, et une ramification de l’hippocampe, région du cerveau que l’on qualifie de siège de la mémoire.

Traitement du trouble cognitif léger

 

Il n’existe, à ce jour, aucun traitement précis pour soigner les troubles cognitifs légers, mais on revendique une hygiène de vie saine pour la prévenir, car des troubles métaboliques (excès de cholestérol, obésité, diabète), physiologiques (hypertension) ou autres (tabac) sont possiblement responsables du déclin des performances intellectuelles.