Conclusion

Pour conclure, la mémoire et la conception du souvenir, dont le siège est l'hippocampe, sont un processus fonctionnant en réseau et composé de trois étapes :encodage, stockage et récupération.
La maladie d'Alzheimer fait défaillir ce processus par l'aglutinement de peptides bêta-amyloïde autour des neurones, provoquant ainsi leur apoptose. De cette façon, la transmission du message nerveux est rendue impossible car les neurones ne sont plus en état de répondre à leur fonction.
Cette pathologie détruit les différentes mémoires, en commençant, tout d'abord, par la mémoire épisodique, qui est celle des évènements de la vie. Par la suite, c'est la mémoire sémantique qui est touchée, c'est-à-dire la mémoire des connaissances acquises au cours de la vie. Enfin, c'est la mémoire de travail qui est rendue inutilisable par la maladie, le patient n'est alors plus capable de retenir des informations basiques sur un cours terme.
Cependant, les malades conservent leur mémoire implicite ou encore procédurale qui permet, par exemple, de se rappeler comment faire du vélo ou comment conduire. C'est donc la mémoire des automatismes acquis tout au long de notre apprentissage.

La connaissance des facteurs de risque et des mécanismes de cette maladie a évolué de façon spectaculaire au cours des dernières années. Ces progrès ont permis et permettront la mise en œuvre de stratégies thérapeutiques très prometteuses. Si aujourd'hui, la maladie d'Alzheimer ne bénéficie pas de traitements curatifs, les traitements et la stimulation intellectuelle peuvent en ralentir la progression.